Comment financer sa trésorerie ?

Découvrez dans cet article toutes les stratégies et méthodes essentielles pour assurer la santé financière de votre entreprise en finançant efficacement votre trésorerie. De la gestion traditionnelle aux solutions innovantes, explorez les moyens de garantir la disponibilité immédiate des liquidités nécessaires à votre croissance et à votre succès à long terme.

La trésorerie, pilier essentiel de la santé financière d’une entreprise, représente la disponibilité immédiate des liquidités dont elle dispose. La trésorerie englobe les fonds nécessaires pour couvrir les dépenses courantes, telles que les salaires, les fournitures et les frais généraux, ainsi que pour répondre aux imprévus et saisir les opportunités d’investissement.

La gestion efficace de la trésorerie est vitale, car elle permet à une entreprise de fonctionner, de saisir les opportunités de croissance et de faire face aux défis financiers. Une trésorerie bien gérée offre une stabilité financière, renforce la confiance des investisseurs et favorise la croissance à long terme.

Faire appel aux organisations traditionnelles

Les organisations traditionnelles comprennent les institutions bancaires. Elles jouent un rôle crucial dans le financement de la trésorerie des entreprises. En effet, les organismes bancaires offrent de nombreux moyens de financement mais ce qui les distinguent des autres solutions est l’accès immédiat aux liquidités, ce qui permet de couvrir les besoins de trésorerie à court terme.

Le crédit de trésorerie à court terme

Une entreprise peut négocier un prêt à court terme auprès de sa banque. Il est judicieux pour l’entreprise de contracter un tel prêt et de répartir le remboursement sur une période définie plutôt que de subir les conséquences d’un solde de trésorerie négatif. En effet, une trésorerie négative peut entraîner des retards de paiement, mécontenter les clients et les fournisseurs, et avoir d’autres répercussions néfastes sur l’activité de l’entreprise.

L'affacturage

L’affacturage consiste pour une entreprise à céder une ou plusieurs de ses créances clients à une institution financière spécialisée, appelée factor, en échange d’un financement immédiat. Une fois le transfert effectué, le factor prend en charge le risque de recouvrement des créances.

Lorsque une entreprise souscrit à un contrat d’affacturage, le factor avance le montant des créances cédées, déduction faite de sa commission. Cela permet à l’entreprise de disposer rapidement de liquidités pour ses besoins de trésorerie, tandis que le factor assume le risque lié au recouvrement des créances.

La cession dailly

La cession dailly fonctionne sur un principe similaire à celui de l’affacturage, mais elle consiste davantage en une avance sur trésorerie. Concrètement, la banque s’engage à verser à l’entreprise le montant d’une facture en attente de paiement, qu’elle devra rembourser à la banque une fois qu’elle aura reçu le paiement de son client.

Cependant, la cession dailly présente des inconvénients par rapport à l’affacturage. En effet, dans ce cas, la responsabilité du recouvrement reste entièrement à la charge de l’entreprise. Ainsi, si le client ne paie pas dans le délai imparti, l’entreprise doit quand même rembourser à la banque le montant avancé.

L'escompte bancaire

L’escompte bancaire, tout comme les solutions précédentes, implique la transmission d’un ou plusieurs effets de commerce à sa banque. Les effets de commerce englobent divers titres négociables tels que les chèques, les lettres de change ou les warrants.

Toutefois, il convient de distinguer l’escompte bancaire de la cession dailly. Contrairement à cette dernière, qui couvre l’ensemble des créances commerciales, l’escompte bancaire se limite aux effets de commerce. En d’autres termes, seule cette catégorie spécifique de documents commerciaux peut être escomptée auprès de la banque.

L'autorisation de découvert

L’autorisation de découvert est une solution qui permet à une entreprise de pallier une impasse de trésorerie. En obtenant une autorisation de découvert de sa banque, l’entreprise peut effectuer des transactions même si son solde de trésorerie est temporairement négatif. Cela lui offre une marge de manœuvre financière pendant une période déterminée, lui permettant de couvrir ses dépenses urgentes ou de faire face à des fluctuations imprévues de trésorerie.

Il est important de noter que l’autorisation de découvert est un outil à utiliser avec prudence, car elle peut entraîner des coûts supplémentaires sous forme d’intérêts et de frais bancaires. Elle doit être considérée comme une solution temporaire pour faire face à des besoins urgents de trésorerie, et non comme une stratégie de gestion financière à long terme.

Après avoir exploré les différentes options de financement offertes par les organisations traditionnelles telles que les banques et les institutions financières, une entreprise peut également s’intéresser au financement interne. Alors que les solutions traditionnelles impliquent souvent des partenariats externes et des engagements financiers externes, le financement interne repose sur les ressources et les actifs propres de l’entreprise. 

Comment mobiliser ses propres fonds et actifs pour répondre aux besoins de trésorerie de son entreprise et promouvoir sa croissance à long terme ?

Le financement interne

Parfois, les ressources internes d’une entreprise offrent les solutions les plus puissantes pour répondre à ses besoins de trésorerie. Le financement interne, constitué des actifs et des fonds propres de l’entreprise, représente une voie stratégique pour renforcer la trésorerie et stimuler la croissance.

En explorant les mécanismes de financement interne, les entreprises peuvent découvrir des moyens innovants et durables de soutenir leurs opérations et d’investir dans leur avenir.

L'augmentation de capital

L’augmentation du capital contribue à renforcer la trésorerie de l’entreprise en injectant des liquidités à long terme qui ne nécessitent pas de remboursement. En effet, cette infusion de capitaux propres offre une base financière solide, renforçant la capacité de l’entreprise à faire face aux défis et à saisir les opportunités de croissance.

De plus, cette augmentation de capital envoie un message fort aux partenaires financiers, notamment aux banques. Elle peut servir d’argument de poids lors de négociations pour obtenir des prêts avantageux ou des conditions bancaires favorables. Toutefois, il convient de noter que cette démarche peut être onéreuse et chronophage, nécessitant des démarches administratives et des processus de réglementation.

L'apport en compte courant d'associés

L’apport en compte courant d’associés consiste en une avance de liquidités effectuée par un ou plusieurs associés de l’entreprise. Concrètement, un associé va fournir des fonds à l’entreprise en déposant de l’argent sur un compte courant spécialement ouvert à cet effet au sein de la société.

Cette forme de financement interne permet aux associés de contribuer aux besoins de trésorerie de l’entreprise tout en maintenant leur participation au capital social. En échange de cet apport, l’entreprise s’engage généralement à rembourser les fonds à l’associé à une date ultérieure, selon les modalités convenues.

Au-delà des solutions de financement interne qui mobilisent les ressources propres de l’entreprise, il est essentiel d’explorer également les alternatives aux financements de trésorerie traditionnels. Alors que le financement interne repose sur les actifs et les fonds disponibles en interne, les alternatives offrent souvent des approches innovantes pour répondre aux besoins de trésorerie et stimuler la croissance.

Découvrons donc les différentes stratégies et méthodes que les entreprises peuvent explorer pour garantir leur stabilité financière et leur développement futur.

Les alternatives aux financements de trésorerie

Financer la trésorerie n’est pas seulement une question d’obtention de prêts ou de lignes de crédit. Il existe des alternatives qui offrent aux entreprises la possibilité d’éviter des décaissements importants ou de nombreux montants de leur trésorerie.

Le principe est simple : un organisme spécialisé met à disposition les biens nécessaires à l’entreprise pendant une période déterminée, en échange d’un paiement mensuel. En explorant ces alternatives, les entreprises peuvent trouver des solutions flexibles pour maintenir leur trésorerie tout en répondant à leurs besoins opérationnels et de croissance.

Le crédit-bail

Le crédit-bail, également connu sous le nom de leasing, est un contrat par lequel une entreprise loue un bien plutôt que de l’acheter directement. La durée de la location est définie dans le contrat, et à l’échéance, plusieurs options s’offrent à l’entreprise.

Tout d’abord, l’entreprise a la possibilité d’acheter le bien à un prix prédéterminé, convenu dans le contrat initial. Cette option offre une flexibilité financière en permettant à l’entreprise d’étaler le paiement sur la durée du contrat de location. Ensuite, l’entreprise peut choisir de renouveler le contrat de location pour continuer à utiliser le bien, ce qui peut être avantageux pour des équipements à durée de vie longue ou pour répondre à des besoins temporaires. Enfin, l’entreprise a la possibilité de restituer le bien à la fin du contrat, ce qui lui permet de s’adapter rapidement à l’évolution de ses besoins ou des technologies.

Le crédit-bail offre donc une solution flexible et adaptative pour l’acquisition d’actifs, permettant aux entreprises de conserver leur trésorerie tout en accédant aux équipements nécessaires à leur activité.

La location longue durée

La location longue durée est une méthode de financement similaire au crédit-bail, mais avec une différence majeure : contrairement au crédit-bail, le contrat de location longue durée ne prévoit pas l’option d’acquisition du bien à l’échéance.

Dans le cadre d’un contrat de location longue durée, l’entreprise loue un bien pour une période prolongée, généralement plusieurs années. Pendant la durée du contrat, l’entreprise paie des loyers réguliers pour l’utilisation du bien, mais elle n’a pas l’obligation ou l’option d’acheter le bien à la fin du contrat.

Cette approche offre une flexibilité supplémentaire à l’entreprise, car elle peut utiliser les équipements nécessaires sans avoir à s’engager dans l’achat ou la gestion de l’actif. Cependant, cela peut être moins avantageux à long terme en termes de coûts, car l’entreprise ne devient pas propriétaire du bien à la fin du contrat.

En résumé, la location longue durée offre une solution pratique pour l’utilisation d’équipements sur une période étendue, mais elle nécessite une évaluation minutieuse des coûts et des avantages à long terme pour l’entreprise.

En explorant les diverses options de financement de trésorerie, des solutions traditionnelles telles que les prêts bancaires aux alternatives innovantes comme le crédit-bail et la location longue durée, il est crucial pour les entreprises de choisir des stratégies financières adaptées à leurs besoins et à leur croissance.

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